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Affichage des articles du avril, 2025

Poème de Victor Hugo sur des mal-aimées

J'aime l'araignée et j'aime l'ortie, Parce qu'on les hait; Et que rien n'exauce et que tout châtie Leur morne souhait; Parce qu'elles sont maudites, chétives, Noirs êtres rampants; Parce qu'elles sont les tristes captives De leur guet-apens; Parce qu'elles sont prises dans leur œuvre ; O sort! fatals nœuds ! Parce que l'ortie est une couleuvre, L'araignée un gueux; Parce qu'elles ont l'ombre des abîmes, Parce qu'on les fuit, Parce qu'elles sont toutes deux victimes De la sombre nuit. Passants, faites grâce à la plante obscure, Au pauvre animal. Plaignez la laideur, plaignez la piqûre, Oh! plaignez le mal! Il n'est rien qui n'ait sa mélancolie; Tout veut un baiser. Dans leur fauve horreur, pour peu qu'on oublie De les écraser, Pour peu qu'on leur jette un œil moins superbe, Tout bas, loin du jour, La vilaine bête et la mauvaise herbe Murmurent: Amour! 1842. Commentaire littéraire Introduction Dans ce poème des  ...

Synthèse : Comparer 4 textes après avoir étudié leurs caractéristiques

  TEXTE A : Jean de La Fontaine – Fables (XVIIe s.) : La Chauve-souris et les deux Belettes registre satirique : prouvez-le - Structure du récit : rencontre avec une première belette, rencontre avec une deuxième belette, épilogue, morale - L'animal victime est-il péjoratif ou non ? Justifiez. TEXTE B : Victor Hugo - La Fin de Satan (XIXe s.) : Extrait registre épique : prouvez-le (figures de style). Antithèse angélisme vs diabolisme. Les détails du récit, notamment le décor, les descriptions, détaillez le voyage. Faites des comparaisons sur l'Espace et le Temps dans ce texte B et le A - L'animal monstrueux est-il péjoratif ou fait-il pitié, du point de vue du narrateur ? Justifiez. Comparer la versification et ses effets entre les textes A et B. TEXTE C : Hélène Carbolic-Roure , « De Dracula à Batman », 2007 registre didactique : prouvez-le. Le double rôle littéraire de l'animal. Vampirisme et justice (Harker, Van Helsing, Bruce Wayne) : expliquez les deux thèmes. Q...

Accorder les terminaisons verbales

 Les deux cloches (causer) toujours sinistrement entre elles, dans l’abîme noir qui se (creuser) autour des jeunes gens. Miette, (frissonner), (effrayer), n’(oser) pas se (rapprocher) de Silvère. Elle ne (savoir) même plus s’il (être) là, elle ne l’(entendre) plus (faire) un mouvement. Tous deux (être) pleins de la sensation âcre de leur baiser ; des effusions leur (monter) aux lèvres, ils (vouloir) se (remercier), s’(embrasser) encore ; mais ils (être) si honteux de leur bonheur (cuire), qu’ils mieux (aimer) ne jamais le (goûter) une seconde fois, que d’en (parler) tout haut. Longtemps encore, si leur marche rapide n’(fouetter) leur sang, si la nuit épaisse ne s’(être)(faire) complice, ils se (embrasser) sur les joues, comme de bons camarades. La pudeur (venir) à Miette. Après l’ardent baiser de Silvère, dans ces heureuses ténèbres où son cœur s’(ouvrir), elle se (rappeler) les grossièretés de Justin. Quelques heures auparavant, elle (écouter) sans (rougir) ce garçon, qui la (trai...